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Je suis né à Paris (20e) le 4 janvier 1979, mes parents originaires d’Avignon vivaient depuis quelques années en région parisienne à Othis (77). Je n’y ai pas lontemps vécu car nous sommes redescendus dans le midi dix huit mois plus tard, à Arles. J’ai vécu cinq ans dans cette ville et j’y ai fait toute ma maternelle (Les Bartavelles). En 1984, deux cousines nous entrainent, ma soeur et moi dans la maîtrise de l’opéra d’Avignon. J’étais un peu petit pour suivre mais j’adorais chanter et ainsi tous les mercredis et samedis, ma mère nous conduisaient à Avignon pour deux heures de chant. Nous faisions quelques concerts, ma soeur, de quatre ans plus âgée que moi commençait à jouer dans des opéras et opérettes. En 1985, la famille s’installait définitivement à Avignon et j’arrêtais la maîtrise durant un an. J’étais au CP, j’avais déjà fait l’expérience des cours de piano (sans grand succès) et je commençais le violon (hum). L’année d’après, j’arrêtais le solfège et le violon et reprenais la maîtrise avec (enfin) grand enthousiasme. C’est à huit ans que je me suis vraiment décidé à me consacrer à la musique. J’étais fan d’opéra et de Goldman, j’avais été pris pour figurer dans des opérettes et je me décidais à  reprendre le solfège et commencer le violoncelle. Cette année là, j’ai joué dans mon premier opéra, Werther, et eu mes premiers solos. Je me souviendrais toujours de la première fois où on me fit chanter seul dans un concert, c’était dans un centre psychiatrique et nous chantions pour les patients (qui ne l’étaient pas trop) et leur famille. L’expérience était très dure mais après ça je pouvais chanter devant n’importe qui.

Bon je sens que je vous emmerde alors on va un peu accélerer...

En 1989, je découvre Gainsbourg et je suis choisi pour chanter le berger de
Tosca sur les scènes d’Avignon, Saint Etienne et Châlons-sur-Saône. Le metteur en scène me demande de parler à mes moutons alors je leur récite du Gainsbourg. Je me la pète un peu, on me demande des autographes, à Châlons y’a  même une gamine qui me court après sur le parking pour me faire signer son programme. Après tout ça, il ne se passe pas un concert de la maîtrise sans que je chante seul. En 1992, des élèves de la maîtrise décide de monter Starmania et choisissent de confier la mise en scène à ma soeur et le rôle de Zéro Janvier à moi-même. Je n’ai pas encore mué mais ça vient doucement. En fait, je m’apprête à vivre une année très difficile. Je suis choisi pour interprêter un autre berger, celui de Mireille. En réalité, le jour de l’audition je suis déjà en pleine mue. Je le savais, je le sentais mais je ne voulais pas l’accepter. Je passe l’été aux Chorégies d’Orange puis au Fesival d’Avignon où avec quelques maîtrisiens nous chantons dans Pawana mis en scène par Georges Lavaudant. Ma voix baisse, je force dessus comme un dératé en sachant très bien que je ne devrais pas et nous arrivons au début de saison de l’opéra où, outre Mireille,  j’ai été reconduit dans mes fonctions de berger de Tosca qui est repris en fin de saison. Au moment de commencer les répétitions, je passe pour malade, on effectue un dernier essai avant de décider que ça se passera sans moi. J’aurais juste eu le temps d’effectuer des prises de mesures avec Rosalie Varda, fille d’Agnès Varda et Antoine Bourseiller et costumière des derniers films de Jacques Demy. N’ayant aucune patience, je me mets à chanter comme un ténor sans laisser ma voix au repos. C’est à ce moment-là, après un différend avec la troupe de Starmania que nous décidons avec ma soeur et une trentaine de jeunes venus de tous horizons de jouer une version plus pro de l’oeuvre. Nous travaillons d’arrache pied et décidons en cours de route de jouer la version d’origine, celle de 1979, beaucoup plus “Brodwayenne.”. Quelques semaines avant la première, nous sommes interdits de jouer l’oeuvre. Les droits sont rachetés par les abrutis qui la reprennent à Paris et nous ne pouvons qu’en donner des extraits. Nous transformons notre spectacle en Hommage à Michel Berger. Au beau milieu du spectacle, un ovni, La chanson des vieux amants que j’interprète. Nous avons joué deux fois dans la salle Benoît XII à Avignon puis à l’Opéra. Que des salles combles et le public debout à la fin. J’avais définitivement tiré un trait sur l’opéra. Je voulais chanter des chansons. Parallèlement, je  découvrais Nougaro et commençait à m’intéresser au jazz. Je commençais à écrire beaucoup de chansons, les premières dataient de mes neuf ans. Je quittais la maîtrise puis les cours de violoncelle pour commencer les percussions et la contrebasse. En 1995, notre groupe devenu La Compagnie Boucan créa Musicales Comédies, un spectacle mêlant des extraits de comédies musicales de tous temps. Nous avons joué à l’opéra puis au festival off dans une version allégée. Par la suite, ma soeur a écrit plusieurs pièces dans lesquelles il y avait toujours du chant. La poudre aux allouette en 1996 au festival, Candice avant l’envol en 1997 puis Anodine plus l’infini dont nous avons donné une lecture tous les deux au festival de 1998 et où je chantais pour la première fois l’une de mes chansons en public.

To be continued

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